Depuis plus de vingt ans, l’EMIG, forme des techniciens supérieurs et des ingénieurs dans les domaines des mines, de l’industrie et de la géologie. Afin de tenir compte des besoins de formation exprimés par les entreprises, elle a progressivement réaménagé les programmes mis en place depuis son ouverture en 1990 en créant de nouvelles filières de formation.

Parallèlement à cette expérience en matière d’enseignement supérieur technologique, l’EMIG a su créer et développer des liens avec le monde professionnel, notamment à travers la réalisation de modules de formation continue ou de prestations diverses (études, expertises, etc.).

En plus, l’EMIG mène des activités de recherche – actions dans tous les domaines des mines, de l’industrie et de la géologie.

Avec la récession économique des années 90, les pays de l’espace UEMOA ont entrepris des programmes tous azimuts de renforcement et de diversification de leurs potentiels miniers.

Les résultats obtenus avec le 8ème FED ont permis de mettre en évidence de nombreux indices et gîtes minéraux, ce qui a favorisé l’émergence des sociétés multinationales dans la recherche et l’exploitation à travers l’ensemble du craton ouest africain.

A titre d’exemple, le Niger dispose de 7 permis d’exploitation minière (dont 5 pour l’uranium, 1 pour le charbon et 1 pour l’or), 72 conventions minières en vigueur (dont 10 pour le charbon, 1 pour le cuivre, 4 pour le lithium, 38 pour l’or et 9 pour l’uranium), 132 autorisations d’exploitation semi-mécanisés, 16 autorisations d’exploitation et 18 autorisations de traitement des haldes.

Actuellement plus d’une quarantaine d’entreprises exercent des activités d’extraction des substances minérales (or, charbon, uranium, etc.) dans la région ouest africaine.

Or, l’expérience montre que l’extraction et le traitement insuffisamment contrôlés des ressources minérales génèrent des externalités environnementales (destruction des couverts forestiers, pollution des eaux, etc.) et sociales (conditions de travail sur les sites d’exploitation informelle ou industrielle, impact sur les communautés locales, etc.).

Des diagnostics récents ont montré un manque de personnel qualifié capable de prendre en charge les questions de réhabilitation et de restauration des sites miniers (exploitations artisanales, semi-mécanisées et industrielles) dans l’ensemble de l’espace UEMOA.

C’est pour prendre en compte ces défis, que l’EMIG a proposé dans le cadre du projet CEA Impact la thématique axée sur l’environnement minier (fermeture, réhabilitation des sites miniers, etc.) et la sécurité.

Le Centre prévoit la formation de niveau licence et master sur cette thématique et des travaux de recherche appliquée.

Ces actions s’alignent avec les orientations des politiques nationales et régionales qui prévoient dans le cadre de la Vision Minière Africaine (VMA) le renforcement des capacités des acteurs du domaine.

Les partenaires pédagogiques ciblés dans le projet, les entreprises minières de l’espace et les ministères clés auront un rôle déterminant pour l’atteinte des objectifs fixés par le projet.

Les partenaires industriels et institutionnels accompagneront l’EMIG dans l’accueil, l’hébergement, l’encadrement et la prise en charge des stagiaires. Aussi, ils joueront un rôle déterminant dans la révision des curricula, les activités de recherche appliquée et dans l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.